Slogans en araméen sur la place de la Riponne à Lausanne
24 juillet 2001
La minorité assyrienne, originaire de Mésopotamie, victime au siècle passé, avec le peuple arménien, du terrible génocide ottoman, veut sortir des oubliettes de l’histoire où l’a enterrée le Traité de Lausanne du 24 juillet 1923
Et faire reconnaître son existence culturelle, religieuse et sociale. Elle l'a fait savoir cet après-midi au cours d'une manifestation devant le Palais de Rumine à Lausanne, qui clôt une marche commémorative de Berne dans la capitale vaudoise. La manifestation était digne mais énigmatique pour les badauds qui ignorent tout de cette ethnie chrétienne.C’est en araméen, langue que parlait le Christ il y a 2000 ans, qu’une centaine de manifestants d’origine assyrienne, venus des quatre coins de l’Europe, ont scandé hier après-midi des slogans sur la place de la Riponne à Lausanne pour dénoncer le Traité de Lausanne du 24 juillet 1923 qui enterra définitivement l’existence de leur ethnie.
Victimes du génocide qui fit 1,5 million de victimes parmi les Arméniens et 500'000 victimes parmi les Assyriens, privés de droits, dispersés ou assimilés de force, les Assyriens ( ou Chaldéens ou encore Araméens) forment une minorité ethnique et religieuse complètement dénuée de tout droit, dépouillée de son identité même, expulsée de force de Turquie. Les descendants de ce peuple vieux de 2500 ans, originaire de Mésopotamie (actuellement l’Iran, l’Irak, la Syrie, le Liban et une partie de la Turquie) entend aujourd’hui faire reconnaître ses droits.
L’exode se poursuit aujourd’hui encore, les églises des Assyriens sont transformées en mosquées,le chef de l’Eglise syrienne-orthodoxe, qui résidait jusqu’en 1933 dans la ville de Mardin, (Turquie actuelle) fut exilé par le gouvernement ottoman.
§Marche commémorative Les militants assyriens, dont la marche commémorative depuis Berne s’est terminée à Lausanne jour pour jour 78 ans après le Traité de Lausanne, demandent la reconnaissance du peuple assyrien comme minorité ethnique, qui a droit à son identité culturelle et religieuse. Cette revendication concerne quelque 1'500'000 Assyriens en Irak, autant en Syrie, 65'000 en Turquie, une poignée en Europe. Une communauté forte de 2500 membres s’est exilée en Amérique du nord, notamment à Chicago, où se trouve le siège de l’Eglise des Assyriens de l’Est (Church of the East of the Assyrians). Les Assyriens sont chrétiens et se répartissent en 8 Eglises, orthodoxe, catholique, maronite, protestante et apostolique notamment.
Victimes du génocide qui fit 1,5 million de victimes parmi les Arméniens et 500'000 victimes parmi les Assyriens, privés de droits, dispersés ou assimilés de force, les Assyriens ( ou Chaldéens ou encore Araméens) forment une minorité ethnique et religieuse complètement dénuée de tout droit, dépouillée de son identité même, expulsée de force de Turquie. Les descendants de ce peuple vieux de 2500 ans, originaire de Mésopotamie (actuellement l’Iran, l’Irak, la Syrie, le Liban et une partie de la Turquie) entend aujourd’hui faire reconnaître ses droits.
L’exode se poursuit aujourd’hui encore, les églises des Assyriens sont transformées en mosquées,le chef de l’Eglise syrienne-orthodoxe, qui résidait jusqu’en 1933 dans la ville de Mardin, (Turquie actuelle) fut exilé par le gouvernement ottoman.
§Marche commémorative Les militants assyriens, dont la marche commémorative depuis Berne s’est terminée à Lausanne jour pour jour 78 ans après le Traité de Lausanne, demandent la reconnaissance du peuple assyrien comme minorité ethnique, qui a droit à son identité culturelle et religieuse. Cette revendication concerne quelque 1'500'000 Assyriens en Irak, autant en Syrie, 65'000 en Turquie, une poignée en Europe. Une communauté forte de 2500 membres s’est exilée en Amérique du nord, notamment à Chicago, où se trouve le siège de l’Eglise des Assyriens de l’Est (Church of the East of the Assyrians). Les Assyriens sont chrétiens et se répartissent en 8 Eglises, orthodoxe, catholique, maronite, protestante et apostolique notamment.