Berne: Les Eglises lancent une campagne d'intégration des migrants
24 janvier 2001
Les Eglises bernoises et leurs oeuvres d'entraide ont démarré la campagne oecuménique «Joint future» en faveur de l'intégration de la population indigène et de la population étrangère dans le canton de Berne
Les démarches concrètes de cohabitation des individus, dans les communes et au niveau des instances cantonales ont été présentées lors d'une conférence de presse à Berne. La campagne oecuménique, d'une durée de trois ans, attache une grande importance à sensibiliser la base des communes et des paroisses, pour améliorer l'intégration des indigènes et des migrants. Pour ce faire, les Eglises bernoises et leurs oeuvres d'entraide, Caritas et l'EPER ont produit une brochure contenant des informations sur l'arrière-fond de la question, ainsi que des propositions concrètes d'action.
Simultanément, une pétition, qui sera soumise en novembre prochain au Conseil exécutif et au Grand Conseil du canton de Berne, est lancée. Elle demande aux autorités politiques d'encourager avec détermination l'intégration des étrangers, d'élaborer des lignes directrices pour y parvenir, et de créer un service spécialisé cantonal responsable de ces questions.
Cette campagne a été lancée pour prévenir l'éclatement de la société et tenter de rapprocher les autochtones des migrants. Pour favoriser une cohabitation harmonieuse dans notre société multiculturelle, des mesures d'intégration politiques et sociales sont nécessaires.
Selon Elisabeth Baümlin, conseillère synodale de l'Eglise réformée Berne-Jura, la question de la migration est à la fois politique et théologique. Selon elle, "on ne saurait réaliser la justice et la paix, pour lesquelles les Eglises, se battent, pour une partie de la société seulement. Cette dernière menace d'ailleurs de ce désintégrer et d'être divisée par des fossés sociaux et éthiques." Dans la mesure où l'intégration a pour but une meilleure cohésion de la société, la campagne "Joint Future" concerne aussi bien les migrants que les indigènes.
Dans le cadre de cette campagne, un prix d'encouragement a été remis pour la première fois par le service "Migration" de l'Eglise réformée Berne-Jura. Il est partagé par Vreny Mohr, initiatrice des "dîners table ouverte aux Tamouls et aux Suisses" à Berne, et par le Service chrétien pour la Paix, pour son projet "Wisdonna"; dans ce cadre, des femmes migrantes ont mis sur pieds un vaste projet de formation s'adressant à d'autres femmes migrantes.
Simultanément, une pétition, qui sera soumise en novembre prochain au Conseil exécutif et au Grand Conseil du canton de Berne, est lancée. Elle demande aux autorités politiques d'encourager avec détermination l'intégration des étrangers, d'élaborer des lignes directrices pour y parvenir, et de créer un service spécialisé cantonal responsable de ces questions.
Cette campagne a été lancée pour prévenir l'éclatement de la société et tenter de rapprocher les autochtones des migrants. Pour favoriser une cohabitation harmonieuse dans notre société multiculturelle, des mesures d'intégration politiques et sociales sont nécessaires.
Selon Elisabeth Baümlin, conseillère synodale de l'Eglise réformée Berne-Jura, la question de la migration est à la fois politique et théologique. Selon elle, "on ne saurait réaliser la justice et la paix, pour lesquelles les Eglises, se battent, pour une partie de la société seulement. Cette dernière menace d'ailleurs de ce désintégrer et d'être divisée par des fossés sociaux et éthiques." Dans la mesure où l'intégration a pour but une meilleure cohésion de la société, la campagne "Joint Future" concerne aussi bien les migrants que les indigènes.
Dans le cadre de cette campagne, un prix d'encouragement a été remis pour la première fois par le service "Migration" de l'Eglise réformée Berne-Jura. Il est partagé par Vreny Mohr, initiatrice des "dîners table ouverte aux Tamouls et aux Suisses" à Berne, et par le Service chrétien pour la Paix, pour son projet "Wisdonna"; dans ce cadre, des femmes migrantes ont mis sur pieds un vaste projet de formation s'adressant à d'autres femmes migrantes.