Ils taisent le fait qu’une politique de naturalisation adéquate diminuerait sensiblement la proportion de la population étrangère en accordant le droit de cité aux nombreux étrangers et étrangères intégrés depuis longtemps dans notre pays. En plus, limiter l’admission de forces de travail étrangères comme l'exige les initiants met en danger notre économie, et par conséquent des postes de travail occupés par des Suisses. Une limitation des étrangers à 18% n’est d’ailleurs nullement réaliste et va à l’encontre des engagements moraux et de droit international de la Suisse. De plus, l'initiative contredit l’accord bilatéral avec l’Union européenne sur la libre circulation des personnes qui vient d’être accepté par le peuple". Pour toutes ces raisons, le Conseil de la Fédération des Eglises protestantes de suisse et l’EPER qualifient cette initiative d'irresponsable et contraire à une politique étrangère cohérente.