"J'ai choisi d'offrir mes mains au Seigneur. C'est un choix que j'ai fait quand j'avais douze ans. Ne croyez pas toutefois que je me balade avec une pancarte autour du cou disant que je suis croyante".

Récemment à Beyrouth où elle s'apprêtait à donner un concert, devant le piano droit très modeste qui était prévu pour elle au fond de la scène, elle s'est dit que le récital serait mauvais. "J'ai demandé à Dieu de sortir pour ne pas l'entendre. Alors j'ai entendu une voix à l'intérieur de moi qui m'a dit: Toi, tu joues, moi je touche les âmes". C'est ainsi que la pianiste parle de cette grâce qui touche parfois les spectateurs.

Le compositeur qu' Elizabeth Sombart préfère ? "Dieu" dit-elle simplement, "parce qu'il est dans la musique de chacun. Le son lui-même est plein de l'invisible. Il permet de tisser des liens de fraternité et d'amour entre les hommes".

Elizabeth Sombart a présenté ce printemps une série de concerts gratuits pour illustrer "Le Chemin de Croix", avec la complicité de Nicolas Buttet.