Les origines du FISDES
16 octobre 2000
A la fin des années 80, les grandes œuvres d'entraide helvétiques lancent une pétition qui demande la création d'un fonds de désendettement de 700 millions de francs pour le 700e anniversaire de la Confédération
Il s'agit de considérer 1991 comme une sorte d'année jubilaire, un peu à la manière de l'Ancien Testament, et de remettre leurs dettes aux déshérités. La pétition ne demande pas l'annulation pure et simple de la dette, mais la mise en place d'un "désendettement créatif" avec la constitution de fonds de contrepartie créés par les Etats bénéficiaires. Le texte des œuvres d'entraide connaît un succès extraordinaire. 250'000 personnes signent la pétition.
En 1991, le Parlement approuve la démarche et dote ce programme de désendettement de 500 millions de francs.
En 1994, après des tractations avec le gouvernement de Côte-d'Ivoire, le Fonds ivoiro-suisse de développement économique et social (le FISDES) voit le jour. Il permet à l'Etat ivoirien d'effacer une dette de 362 millions de francs, contractée principalement à l'endroit d'entreprises suisses lors de la construction de l'autoroute qui mène d'Abidjan à Yamoussoukro. Abidjan rachète sa dette 21 milliards de francs CFA (environ 51 millions de francs suisses), soit 14 % de la somme due initialement, et verse ce montant au FISDES.
En 1991, le Parlement approuve la démarche et dote ce programme de désendettement de 500 millions de francs.
En 1994, après des tractations avec le gouvernement de Côte-d'Ivoire, le Fonds ivoiro-suisse de développement économique et social (le FISDES) voit le jour. Il permet à l'Etat ivoirien d'effacer une dette de 362 millions de francs, contractée principalement à l'endroit d'entreprises suisses lors de la construction de l'autoroute qui mène d'Abidjan à Yamoussoukro. Abidjan rachète sa dette 21 milliards de francs CFA (environ 51 millions de francs suisses), soit 14 % de la somme due initialement, et verse ce montant au FISDES.