Pierre–Alexandre Jauffret, metteur en scène, a opté pour la sobriété
2 novembre 2000
A 39 ans, Pierre-Alexandre Jauffret a déjà accumulé vingt ans de métier et pas mal de risques, avec une prédilection pour les opéras
Pourtant, lorsque le metteur en scène indépendant a été pressenti pour adapter le dernier texte de la Bible, c’est le vertige :
"Sur le moment, cela m’a semblé pure folie de transposer le message de l’Apocalypse en spectacle, puis je me suis laissé convaincre par l’équipe qui tenait ce projet, et surtout par Richard Vachoux, l’acteur genevois, -un vétéran- qui avait accepté d’interpréter le rôle de saint Jean"
Pendant de longues semaines, Pierre-Alexandre Jauffret s’est débattu au coeur d’une multitude de symboles, dragons, sauterelles, propres au texte de l’Apocalypse. "Après deux mois de traversée du désert, à chercher ce qu’il fallait montrer, j’ai opté pour la sobriété, il me fallait une scène vide, une foule, -l’humanité- et un personnage, Jean".
"L’Apocalypse, c’est un spectacle intérieur, tout le contraire d’une vision désespérée de fin de monde, style " Apocalypse now" ,le film culte de Coppola », reconnaît le metteur en scène genevois. "Je veux offrir au spectateur un parcours initiatique, car l’Apocalypse de Jean, c’est une révélation sur le sens de notre destinée au gré des épreuves que chacun d’entre nous traverse. L’Apocalypse nous montre le Mal, dans un monde où il n’y a plus de repères, où tout est égal".
En montant ce spectacle hors les murs, Pierre-Alexandre Jauffret a fait le pari de travailler avec des volontaires, pas même des comédiens amateurs. "Je voulais des gens croyants, ou alors athées -ils ont la foi de la Vie - mais surtout habités par ce qu’ils vivent". Entre eux et le metteur en scène, pas de contrat, juste une aventure commune.
"Sur le moment, cela m’a semblé pure folie de transposer le message de l’Apocalypse en spectacle, puis je me suis laissé convaincre par l’équipe qui tenait ce projet, et surtout par Richard Vachoux, l’acteur genevois, -un vétéran- qui avait accepté d’interpréter le rôle de saint Jean"
Pendant de longues semaines, Pierre-Alexandre Jauffret s’est débattu au coeur d’une multitude de symboles, dragons, sauterelles, propres au texte de l’Apocalypse. "Après deux mois de traversée du désert, à chercher ce qu’il fallait montrer, j’ai opté pour la sobriété, il me fallait une scène vide, une foule, -l’humanité- et un personnage, Jean".
"L’Apocalypse, c’est un spectacle intérieur, tout le contraire d’une vision désespérée de fin de monde, style " Apocalypse now" ,le film culte de Coppola », reconnaît le metteur en scène genevois. "Je veux offrir au spectateur un parcours initiatique, car l’Apocalypse de Jean, c’est une révélation sur le sens de notre destinée au gré des épreuves que chacun d’entre nous traverse. L’Apocalypse nous montre le Mal, dans un monde où il n’y a plus de repères, où tout est égal".
En montant ce spectacle hors les murs, Pierre-Alexandre Jauffret a fait le pari de travailler avec des volontaires, pas même des comédiens amateurs. "Je voulais des gens croyants, ou alors athées -ils ont la foi de la Vie - mais surtout habités par ce qu’ils vivent". Entre eux et le metteur en scène, pas de contrat, juste une aventure commune.