La Commission théologique de la FEPS démissionne
26 janvier 2001
La Commission théologique de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS) n'a pas attendu la publication de son dernier travail sur l'homosexualité, (qui sortira au mois de mars aux éditions Labor & Fides) pour donner sa démission à M
Thomas Wipf, président de la FEPS. Elle estime que la récente restructuration de la Fédération ne garantit plus les conditions nécessaires à un travail sérieux.
Interviewée à Genève, la présidente de la commission démissionnaire, Isabelle Graesslé, dénonce l'absence de concept de la FEPS, le manque de prise en compte des prises de position de la Commission. "Nous avons l'impression que notre travail est systématiquement oublié dans un tiroir. Nous avions, après mûre réflexion, rédigé une réaction des protestants à la réapparition des indulgences dans l'Eglise catholique, elle a été déclarée à usage interne et diplomatiquement classée".
Dans sa lettre ouverte, la Commission dénonce "un climat de décrets, de surveillance et de structures de commando" qui ne constitue pas, à ses yeux, un cadre favorable à un travail créatif.
Interviewée à Genève, la présidente de la commission démissionnaire, Isabelle Graesslé, dénonce l'absence de concept de la FEPS, le manque de prise en compte des prises de position de la Commission. "Nous avons l'impression que notre travail est systématiquement oublié dans un tiroir. Nous avions, après mûre réflexion, rédigé une réaction des protestants à la réapparition des indulgences dans l'Eglise catholique, elle a été déclarée à usage interne et diplomatiquement classée".
Dans sa lettre ouverte, la Commission dénonce "un climat de décrets, de surveillance et de structures de commando" qui ne constitue pas, à ses yeux, un cadre favorable à un travail créatif.