Les Eglises réformées Berne – Jura réorganisent leurs services généraux
18 mai 2001
Austérité budgétaire et bouleversements sociaux nécessitent une importante refonte de l’administration centrale de l’Eglise
« Accomplir sa vocation première envers et contre tout » a servi de leitmotiv à une grande consultation interne au sein de l’institution. Chaque secteur a ainsi été appelé à élaborer des propositions d’économie de postes et des mesures de restructuration. Le projet, qui ne concerne ni les paroisses ni les pasteurs, sera présenté à la fin du mois au Synode. Avant que cette nouvelle organisation ne devienne effective, en avril 2003. Conserver sa vocation et sa raison d’être. Malgré une société en mutation et des restrictions budgétaires, les Eglises réformées Berne – Jura veulent demeurer au service de l’ensemble de la société en prêchant l’Evangile, en combattant les injustices et en témoignant de la parole de Dieu toujours et partout. Mais ici comme ailleurs, le contexte a contraint l’institution à une profonde remise en question. Celle-ci a pris la forme d’une réorganisation des Services généraux de l’institution. Une évaluation interne, décidée par le Conseil synodal il y a tout juste deux ans, débouche aujourd’hui sur un rapport final.
§Hiérarchie simplifiéeParmi les décisions prises, la réduction du nombre des membres du Conseil synodal (exécutif) de neuf à sept postes; la création d’une chancellerie d’Eglise qui intégrera notamment le service juridique et celui de la communication. « Mais la grande nouveauté, explique Samuel Lutz, président du Conseil synodal, est la simplification des processus opérationnels et hiérarchiques. Auparavant, chaque secteur dépendait d’une commission. Désormais, ils dépendront directement du Conseil synodal, d’où une plus large autonomie et un fonctionnement administratif beaucoup moins lourd. »
Cette réaffectation des ressources a débouché, notamment, sur la création d’un sixième dicastère. Appelé « Théologie », il se penchera sur les questions théologiques importantes pour l’ensemble de l’Eglise, proposera des formations continues au corps pastoral et englobera la formation pratique au pastorat (PAP) ainsi que l’Ecole préparatoire de théologie, à Berne.
Grâce à un savant calcul, cet organigramme modifié et une exploitation optimale des synergies ont permis d'économiser l'équivalent de 507 « points de postes ». Samuel Lutz: « Ces changements, qui résultent d’une motion de la commission des finances du Synode datant de 1995, touche tous les secteurs sans entraîner de licenciement. Une partie des postes gagnés ont été affectés à des tâches urgentes : informatique, postes d’enseignants dans les domaines de la catéchèse et de la formation notamment. »
La nouvelle organisation des Eglises réformés Berne-Jura devra être fonctionnelle au début de la législature suivante, soit le 1er avril 2003. Pour cela, le Synode devra donner son accord à la fin de ce mois. Y aura-t-il de vives résistantes ? « Nous sommes confiants, affirme le président du Conseil synodal. Beaucoup d’informations sont connues. Et notre parlement a déjà validé la direction prise ainsi que ce calendrier. » Une transition qui devrait être d’autant mieux acceptée que ce vent du changement ne concerne que l’équivalent de 54 postes à plein temps, sans toucher les 230 paroisses et les 490 pasteurs oeuvrant au sein de l’Eglise réformée Berne – Jura. Pour l’instant ?
§Hiérarchie simplifiéeParmi les décisions prises, la réduction du nombre des membres du Conseil synodal (exécutif) de neuf à sept postes; la création d’une chancellerie d’Eglise qui intégrera notamment le service juridique et celui de la communication. « Mais la grande nouveauté, explique Samuel Lutz, président du Conseil synodal, est la simplification des processus opérationnels et hiérarchiques. Auparavant, chaque secteur dépendait d’une commission. Désormais, ils dépendront directement du Conseil synodal, d’où une plus large autonomie et un fonctionnement administratif beaucoup moins lourd. »
Cette réaffectation des ressources a débouché, notamment, sur la création d’un sixième dicastère. Appelé « Théologie », il se penchera sur les questions théologiques importantes pour l’ensemble de l’Eglise, proposera des formations continues au corps pastoral et englobera la formation pratique au pastorat (PAP) ainsi que l’Ecole préparatoire de théologie, à Berne.
Grâce à un savant calcul, cet organigramme modifié et une exploitation optimale des synergies ont permis d'économiser l'équivalent de 507 « points de postes ». Samuel Lutz: « Ces changements, qui résultent d’une motion de la commission des finances du Synode datant de 1995, touche tous les secteurs sans entraîner de licenciement. Une partie des postes gagnés ont été affectés à des tâches urgentes : informatique, postes d’enseignants dans les domaines de la catéchèse et de la formation notamment. »
La nouvelle organisation des Eglises réformés Berne-Jura devra être fonctionnelle au début de la législature suivante, soit le 1er avril 2003. Pour cela, le Synode devra donner son accord à la fin de ce mois. Y aura-t-il de vives résistantes ? « Nous sommes confiants, affirme le président du Conseil synodal. Beaucoup d’informations sont connues. Et notre parlement a déjà validé la direction prise ainsi que ce calendrier. » Une transition qui devrait être d’autant mieux acceptée que ce vent du changement ne concerne que l’équivalent de 54 postes à plein temps, sans toucher les 230 paroisses et les 490 pasteurs oeuvrant au sein de l’Eglise réformée Berne – Jura. Pour l’instant ?