La position des protestants
6 septembre 2001
L’autorité réformée de Suisse rejoint le Conseil fédéral dans son soutien à la solution des délais
Ce n’est guère une surprise : lors d’une prise de position datant de 1997, la Fédération des Eglises protestantes (FEPS) avait indiqué les grandes lignes de son orientation éthique en matière d’avortement.
Ce document rappelle que pour selon la vision protestante de la Parole, « la vie humaine au sens biblique n’est pas seulement une vie biologique, mais une vie riche de sens. » L’enfant à naître a droit à la vie, mais « ni le moment de la fécondation, ni celui de la naissance ne marquent une limite claire pour la réflexion éthique. » La FEPS estime donc que durant le premier tiers de la grossesse, la femme enceinte ou le couple doit pouvoir prendre une décision sous sa propre responsabilité. Une interruption durant le second tiers ne devrait concerner que les cas où la santé de la mère se voit gravement menacée ; alors qu’un avortement ultérieur – au moment où le fœtus est viable - devrait être prohibé. « On rejoint ici l’un des fondements de la Réforme, rappelle Markus Sahli, chancelier de la FEPS. Les décisions graves doivent être prises dans un face-à-face avec Dieu, au milieu d’une existence à la fois libre, autonome et responsable. »
Ce document rappelle que pour selon la vision protestante de la Parole, « la vie humaine au sens biblique n’est pas seulement une vie biologique, mais une vie riche de sens. » L’enfant à naître a droit à la vie, mais « ni le moment de la fécondation, ni celui de la naissance ne marquent une limite claire pour la réflexion éthique. » La FEPS estime donc que durant le premier tiers de la grossesse, la femme enceinte ou le couple doit pouvoir prendre une décision sous sa propre responsabilité. Une interruption durant le second tiers ne devrait concerner que les cas où la santé de la mère se voit gravement menacée ; alors qu’un avortement ultérieur – au moment où le fœtus est viable - devrait être prohibé. « On rejoint ici l’un des fondements de la Réforme, rappelle Markus Sahli, chancelier de la FEPS. Les décisions graves doivent être prises dans un face-à-face avec Dieu, au milieu d’une existence à la fois libre, autonome et responsable. »