Succès du premier café théologique lausannois:Oser parler de Dieu en toute liberté
28 septembre 2001
Plus de cent vingt personnes étaient présentes pour le premier de ces nouveaux rendez-vous mensuels
Loin des querelles de clocher et des affirmations confessionnelles, la soirée a tenu ses promesses : offrir à toute personne en quête de sens un lieu d’écoute et de partage où l’on ose parler de Dieu. «On a souvent l’impression de se retrouver seule dans son coin pour réfléchir aux questions existentielles. Le café théologique offre une belle occasion de partage et d’entrechoc amical d’idées. » Recueillie à la volée mardi 25 septembre au café de Milan, la satisfaction de cette participante au premier café théologique de Lausanne semblait largement partagée.
Les services de formation d’adultes des Eglises protestantes et catholiques vaudoises ont lancé ensemble ce « lieu où les questions de la vie, de la mort, du sens, de Dieu peuvent être débattues librement. » Le programme a visiblement trouvé une résonance dont l’importance a surpris les organisateurs eux-mêmes : le premier étage de la pizzeria n’était pas assez grand pour accueillir tout le monde, soit plus de cent vingt personnes. Béatrice Vaucher et Jean-Daniel Hostettler, animateurs de ces rendez-vous mensuels, avouent n’avoir pas espérer une telle affluence.
§Ecoute et échangeUn succès dû sans doute à la personnalité invitée à lancer la soirée, le psychanalyste et théologien Thierry de Saussure, venu évoquer « Dieu dans tous ses états » (lire encadré), mais pas seulement. « Avec Jean-Daniel Hostettler, je demeure convaincue qu’une telle initiative répond à un réel besoin chez beaucoup de personnes, souligne Béatrice Vaucher, responsable du Service de formation pour adultes de l’Eglise catholique vaudoise, celui d’oser parler de Dieu. »
Conçu davantage comme un moment d’échange et d’interpellation mutuelle que comme une conférence, le café théologique, dans sa formule lausannoise, évite toute volonté prosélyte ou doctrinale. « Si Dieu reste une question fondamentale, l’appartenance religieuse a aujourd’hui perdu de son importance. Dieu est sorti des chapelles, ce qui permet à chacun de s’interroger sur des questions de sens », note Béatrice Vaucher. Trouver Dieu revient, selon la jolie formule d’un participant, à « découvrir cette syllabe en nous afin de pouvoir l’entendre chez les autres. »
La réussite de cette première soirée a résidé précisément dans une belle qualité d’écoute assortie d’un véritable respect pour la parole d’autrui. Béatrice Vaucher : « Personne n’a brandi sa confession comme une vérité. Il y avait des gens de tous horizons, ce qui répond à notre attente : nous voulons toucher le grand public. » Comme son homologue genevois et la tentative fribourgeoise lancée par Mgr Genoud, le « café théo » semble promis à un bel avenir.
§UTILE
Prochain Café théo à Lausanne: 30 octobre (19h15) au Milan, bd de Grancy 54, avec Isabelle Graesslé, la nouvelle médiatrice des pasteurs et diacres genevois. Thème : « Dieu a-t-il peur des homosexuels ? ». Les dates suivantes seront consultables dans notre agenda.§
Les services de formation d’adultes des Eglises protestantes et catholiques vaudoises ont lancé ensemble ce « lieu où les questions de la vie, de la mort, du sens, de Dieu peuvent être débattues librement. » Le programme a visiblement trouvé une résonance dont l’importance a surpris les organisateurs eux-mêmes : le premier étage de la pizzeria n’était pas assez grand pour accueillir tout le monde, soit plus de cent vingt personnes. Béatrice Vaucher et Jean-Daniel Hostettler, animateurs de ces rendez-vous mensuels, avouent n’avoir pas espérer une telle affluence.
§Ecoute et échangeUn succès dû sans doute à la personnalité invitée à lancer la soirée, le psychanalyste et théologien Thierry de Saussure, venu évoquer « Dieu dans tous ses états » (lire encadré), mais pas seulement. « Avec Jean-Daniel Hostettler, je demeure convaincue qu’une telle initiative répond à un réel besoin chez beaucoup de personnes, souligne Béatrice Vaucher, responsable du Service de formation pour adultes de l’Eglise catholique vaudoise, celui d’oser parler de Dieu. »
Conçu davantage comme un moment d’échange et d’interpellation mutuelle que comme une conférence, le café théologique, dans sa formule lausannoise, évite toute volonté prosélyte ou doctrinale. « Si Dieu reste une question fondamentale, l’appartenance religieuse a aujourd’hui perdu de son importance. Dieu est sorti des chapelles, ce qui permet à chacun de s’interroger sur des questions de sens », note Béatrice Vaucher. Trouver Dieu revient, selon la jolie formule d’un participant, à « découvrir cette syllabe en nous afin de pouvoir l’entendre chez les autres. »
La réussite de cette première soirée a résidé précisément dans une belle qualité d’écoute assortie d’un véritable respect pour la parole d’autrui. Béatrice Vaucher : « Personne n’a brandi sa confession comme une vérité. Il y avait des gens de tous horizons, ce qui répond à notre attente : nous voulons toucher le grand public. » Comme son homologue genevois et la tentative fribourgeoise lancée par Mgr Genoud, le « café théo » semble promis à un bel avenir.
§UTILE
Prochain Café théo à Lausanne: 30 octobre (19h15) au Milan, bd de Grancy 54, avec Isabelle Graesslé, la nouvelle médiatrice des pasteurs et diacres genevois. Thème : « Dieu a-t-il peur des homosexuels ? ». Les dates suivantes seront consultables dans notre agenda.§