L’Eglise protestante de Genève s'engage pour les jeunes
23 octobre 2001
Les jeunes sont au centre des préoccupations de l’Eglise protestante de Genève qui n’hésite pas à leur consacrer une part importante de son budget annuel, soit 2 millions de francs sur un total de 16 millions
Le défi actuel est de taille, quand on sait que le nombre des enfants déclarés protestants a chuté de 45% depuis 20 ans et que l’Eglise n’a pas, auprès des jeunes, une image très « fun ».
Parmi les 7500 petits Genevois de 7 à 11 ans nés protestants, il n’y en a que 25% qui répondent à l’invitation de l’Eglise à suivre les activités d'éveil à la foi et d'enseignement biblique. "Une raison de plus pour se donner les moyens d'encadrer cette minorité d’enfants, les aider à découvrir le sens de la vie, contribuer à leur formation d’être humain et leur permettre de construire leur identité spirituelle", explique le pasteur Joël Stroudinsky, président de l’Eglise, au cours de la conférence de presse d’hier de lancement de la nouvelle campagne d'appel financier de l'EPG.
« La priorité doit être donnée à l’accompagnement des enfants et de leur entourage, précise le pasteur Bruno Miquel, en charge du Service Enfance de l’Eglise. Si les familles ne sont pas convaincues de la nécessité d’une sensibilisation à la vie spirituelle, les enfants ne le seront pas non plus ! »
§La guerre aux clichés A l’ère de l’individualisme et de la pléthore de distractions offertes aux jeunes, le catéchisme n’est évidemment pas très « fun ». « A la bonne heure! relève le pasteur Roland Benz, responsable de l'AJEP (Animation jeunesse de l'EPG, à nous de restaurer l’image négative que les jeunes ont de l’Eglise, en leur proposant des moments marquants, des voyages à caractère humanitaire et culturel, des camps attrayants, des retraites à Taizé, des spectacles à monter ensemble; à nous d’imaginer des lieux où ils peuvent se retrouver pour discuter, écouter un concert de rock ou de reggae, mais aussi poser des questions sur le sens de leur vie et approfondir leur foi ». C’est dans cette perspective de renouveau que les rencontres au Back-Nef Café du mercredi soir dans le temple de Plainpalais ont été instaurées. Elles drainent régulièrement quelque quatre-vingt jeunes.
Pour l’Eglise protestante genevoise, être à la hauteur de la tâche auprès des jeunes signifie aussi soigner l’encadrement dles catéchètes bénévoles, en leur offrant une formation reconnue qui les aident à accueillir des enfants débordants de vie, sans se faire déborder.
Indépendante de l’Etat, sans soutien des pouvoirs publics, l’Eglise genevoise ne peut agir que grâce aux contributions ecclésiastiques volontaires et aux dons ; c’est pourquoi elle envoie ces jours-ci ces jours-ci un appel de fonds à tous les ménages pour demander le soutien nécessaire pour mener à bien son travail auprès des jeunes.
Parmi les 7500 petits Genevois de 7 à 11 ans nés protestants, il n’y en a que 25% qui répondent à l’invitation de l’Eglise à suivre les activités d'éveil à la foi et d'enseignement biblique. "Une raison de plus pour se donner les moyens d'encadrer cette minorité d’enfants, les aider à découvrir le sens de la vie, contribuer à leur formation d’être humain et leur permettre de construire leur identité spirituelle", explique le pasteur Joël Stroudinsky, président de l’Eglise, au cours de la conférence de presse d’hier de lancement de la nouvelle campagne d'appel financier de l'EPG.
« La priorité doit être donnée à l’accompagnement des enfants et de leur entourage, précise le pasteur Bruno Miquel, en charge du Service Enfance de l’Eglise. Si les familles ne sont pas convaincues de la nécessité d’une sensibilisation à la vie spirituelle, les enfants ne le seront pas non plus ! »
§La guerre aux clichés A l’ère de l’individualisme et de la pléthore de distractions offertes aux jeunes, le catéchisme n’est évidemment pas très « fun ». « A la bonne heure! relève le pasteur Roland Benz, responsable de l'AJEP (Animation jeunesse de l'EPG, à nous de restaurer l’image négative que les jeunes ont de l’Eglise, en leur proposant des moments marquants, des voyages à caractère humanitaire et culturel, des camps attrayants, des retraites à Taizé, des spectacles à monter ensemble; à nous d’imaginer des lieux où ils peuvent se retrouver pour discuter, écouter un concert de rock ou de reggae, mais aussi poser des questions sur le sens de leur vie et approfondir leur foi ». C’est dans cette perspective de renouveau que les rencontres au Back-Nef Café du mercredi soir dans le temple de Plainpalais ont été instaurées. Elles drainent régulièrement quelque quatre-vingt jeunes.
Pour l’Eglise protestante genevoise, être à la hauteur de la tâche auprès des jeunes signifie aussi soigner l’encadrement dles catéchètes bénévoles, en leur offrant une formation reconnue qui les aident à accueillir des enfants débordants de vie, sans se faire déborder.
Indépendante de l’Etat, sans soutien des pouvoirs publics, l’Eglise genevoise ne peut agir que grâce aux contributions ecclésiastiques volontaires et aux dons ; c’est pourquoi elle envoie ces jours-ci ces jours-ci un appel de fonds à tous les ménages pour demander le soutien nécessaire pour mener à bien son travail auprès des jeunes.