Le prélat, décrit comme un petit homme discret fuyant les médias, jouit de l’estime de ses pairs et se voit reconnu comme une autorité morale hors des frontières nationales. Son combat pour aider les femmes en détresse malgré l’opposition du Saint Siège en a même fait une figure très populaire. En 1999, après des années de controverse, Rome lui avait ordonné de ne plus délivrer d’attestations requises par la loi allemande pour pouvoir avorter. Franz Kamphaus affirme pour sa part ne pas défendre l’avortement, mais estime qu’il est du devoir de l’Eglise de venir en aide aux personnes en difficulté. Selon lui, les consultations organisées par son évêché seront désertées si l’on n’y délivre plus de certificats.