«Nous déconseillons les fonds fermés aux paroisses. Pour ce genre de clients, nous suggérons, par exemple, des fonds coopératifs avec garantie en capital», a déclaré Harald Karl. L’expert financier a signalé que les agences de la banque protestante ne proposaient pas de placements à risques.

Récemment, le Décanat de Munich a perdu plusieurs millions d’euros dans des affaires financières. L’administration ecclésiastique a investi quelque 5,5 millions, dans des emprunts émis par quatre entreprises orientées sur l’écologie qui, dans l’intervalle, sont devenues insolvables.

Si une paroisse ou une administration ecclésiastique n’est pas satisfaite des rendements actuellement bas, le directeur régional de la Banque protestante estime qu’il est de son devoir de dissuader les responsables de se lancer dans des opérations financières inconsidérées. Selon lui, la recherche de rendement doit passer après la gestion des risques. «Actuellement, nous en sommes à 2%. Celui qui en veut davantage court un risque.» (FNA)