Photo: La célébration interreligieuse au stade Maracana © Vitor Jorge

, Rio de Janareiro – ALC/Protestinter

La chanson «Faith in the Cup and no corner» (foi en la coupe et pas d’exclusion), dont le thème a été proposé par le Comité national des Eglises chrétiennes du Brésil (National Council of Christian Churches of Brazil, CONIC) a donné le ton pour le rassemblement qui a commencé par la répétition de la prière pour la célébration.

L’appel «Pour un monde sans armes, sans drogues, sans violence et sans racisme» a guidé la liturgie interreligieuse. Les organisateurs ont rappelé l’existence de la violence, de la discrimination et du trafic d’êtres humains. Ils ont également dénoncé l’exploitation sexuelle des fillettes et des adolescentes.

La liturgie a également laissé de la place aux voix des dissidents qui ont pu exprimer leurs critiques face à la contradiction entre les excès et les vices de forme à la base des services publics. «La Coupe est plus que la coupe; c’est un symbole. D’un côté, le symbole du sport le plus apprécié, le football qui représente la célébration, et de l’autre, un emblème de lutte, de critique et d’indignation».

La cérémonie a, non seulement, exprimé la passion religieuse, mais aussi celle des terrains de foot, à travers les paroles d’une chanson: «Dieu, avec un jeu bien mené et des dribbles surprenants, nous t’apportons des millions de Brésiliens prêts à recevoir la coupe», suivi de: «Donne au Brésil une coupe de paix», et de conclure: «Entraîne-nous pour des jeux qui apporteront la paix et la justice pour tous, parce que c’est la vie qui a besoin de marquer un but». La rencontre s’est terminée par une visite du stade, des vestiaires de l’équipe brésilienne en passant par le chemin que les joueurs emprunteront pour arriver sur le terrain. (lv)