Noël est passé. Noël et son cortège de cadeaux. D’années en années, de nouvelles choses offertes. Vous ont-elles plues ou les avez-vous déjà virées ? Je pose cette question parce que j’ai entendu en pleine Migros une bribe radiophonique qui disait ceci : « beaucoup de deuxièmes mains ont reçu des choses offertes à Noël et dont les gens souhaitent se débarrasser ». Dans la liste des objets à remettre, il y avait passablement de bijoux et d’autres objets que les gens possédaient déjà.

Suite à ce constat, je vous propose un exercice rapide et amusant. Asseyons-nous dans une pièce où l’on est bien. Je suis dans ma pièce de travail. Ce que j’appelle aussi « mon bureau ».  Que vois-je ? Une bibliothèque, beaucoup de livres, des habits à recoudre, des plantes, un lit et des objets « fantaisies », ce que j’appelle des objets pour rien. Diantre, qu’est-ce que j’ai déjà accumulé comme choses dans cette pièce nouvellement aménagée. Elle est déjà pleine à craquer et elle me plait beaucoup ! Parce que chaque objet représente quelque chose de moi (ou presque). Parce que tout fait sens pour moi (ou presque) et que je connais en chaque chose une histoire que je pourrais raconter.

En vérité si je regarde en détail chaque livre de ma bibliothèque, je sais qu’il y en a beaucoup qui sont en attente d’être lus. Quand j’aurai le temps. D’autres choses sont posées là, juste parce que je n’arrive pas à les donner ou les jeter. Il y a souvent deux types d’individus avec les choses. Ceux qui veulent garder, car on ne sait jamais et ça peut encore servir, et ceux comme mon ami qui disent que virer des trucs, c’est créer de l’espace et carrément se donner de l’oxygène! Avez-vous remarqué aussi que ces deux types d’individus cohabitent souvent ensemble ? C’est incroyable de voir combien de couples sont dans cette configuration et doivent négocier pour trouver des solutions viables dans leur vie, concernant les objets. D’où mon petit exercice d’observation. Asseyons-nous quelque part chez nous et observons nos choses. Cela ne signifie pas encore que nous allons nous débarrasser fissa fissa d’elles mais cela donne à penser et c’est déjà bien !