L’Église réformée de Fribourg au chevet de la pandémie
Générosité, encore. Lors de sa session tenue en ligne le 26 mai dernier, le Synode de l’Église évangélique réformée du canton de Fribourg (EERF), a décidé de renforcer son soutien aux organisations et personnes victimes du Covid. Après avoir fait un don de 53'000 francs à des œuvres diverses en septembre 2020, ce sont 124'000 francs supplémentaire que le Synode (organe délibérant) a décidé d’octroyer.
Ainsi, 50'000 francs seront versés aux œuvres d’entraide (EPER, Mission 21, DM) et à celles du canton de Fribourg dont Point d’Ancrage et l’épicerie Caritas, qui doit ouvrir en septembre 2021. «Nous sommes trop petits pour mettre en place de tels projets, c’est pourquoi nous sommes ravis de pouvoir nous y associer pleinement», se réjouit Pierre-Philippe Blaser, président du Conseil synodal (exécutif). Le reste des fonds doit permettre de terminer des travaux entrepris dans les locaux de la chancellerie, mis en attente par la pandémie, et de financer la formation des conseillers de paroisse. Des dons rendus possibles grâce à un excédent de comptes de 161'535 francs.
Professionnalisation en paroisse
En effet, le Synode de l’EERF a tranché en faveur d’une professionnalisation des conseils de paroisse. La demande du Synode mentionnant la possibilité d’en former les conseillers, a été acceptée. À ce sujet, fond et forme doivent encore être définis. «Il était absolument vital que l’Église cantonale contribue financièrement à ces formations, qui deviennent indispensables lorsque certaines situations complexes sont abordées au sein des conseils de paroisse», déclare Pierre-Alain Sylder, président du Synode.
Enfin, le Conseil synodal a fourni des informations sur la situation difficile du Centre réformé de Charmey. Le conseil de fondation étant sur le point de démissionner, il est question de trouver des solutions d’urgence afin que l’activité du centre, institution historiquement proche de l’Église réformée, reste ouvert. «Heureusement, un droit de préemption décidé par le conseil de fondation, en cas de mise en vente de l’établissement, permettrait au Synode de le racheter en priorité et pour un prix symbolique», précise encore Pierre-Philippe Blaser.