Un culte pour tout l’arrondissement jurassien
Afin de relier les paroissien·nes de l’ensemble du territoire de l’arrondissement jurassien les Églises réformées Berne-Jura-Soleure, le Conseil du Synode jurassien (CSJ) a décidé de mettre en place un culte commun tous les deux ans. «L’idée est de cultiver cette identité qui nous unit au sein d’une union d’Églises majoritairement suisses alémaniques et de fédérer les différentes paroisses», précise Silvano Keller, président du CSJ et initiateur de la démarche. Pour lui, bien que les professionnels des Églises collaborent déjà étroitement dans les différentes régions, les paroissien·es n’ont que très rarement l’occasion de se rencontrer.
Plus avec moins
«Cinq pains, deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de gens?», tel sera le leitmotiv de la célébration. «Ce sera, en quelque sorte, un regard sur la sainte cène dans le contexte de la faim, qui est un thème central du Nouveau Testament. Le Royaume de
Dieu est destiné à tous: qu’est-ce que cela peut encore représenter pour nous aujourd’hui?» introduit la pasteure Liliane Gujer, qui sera l’officiante principale. Le culte bénéficiera également de la prestation d’Emilia Catalfamo, comédienne et animatrice jeunesse, qui proposera une lecture des textes bibliques sous une forme animée.
Pour Gilles Bourquin, pasteur et responsable du département théologie du CSJ, également actif dans la préparation de cette célébration, le thème choisi oscille entre la précarité et l’abondance: «Le texte biblique exprime de manière forte la condition dans laquelle se trouve notre Église. Son influence dans la société ne fait que diminuer, alors que nous gardons une ferme espérance de pouvoir toucher un très grand nombre de gens.»
Vision d’avenir
La célébration s’inscrit dans la démarche Vision Église 21 des Églises réformées Berne-Jura-Soleure qui vise à réfléchir aux missions de l’Eglise de demain en prenant en compte les réalités actuelles et futures. D’ailleurs, le traditionnel Dimanche de la Réformation, qui a lieu le premier week-end de novembre, tend à s’appeler «Dimanche de la Vision» sur l’ensemble du territoire. Pour Gilles Bourquin, c’est une manière de dépasser le contexte historique pour aller de l’avant et sortir de certains points de friction avec l’Église catholique, qui n’ont plus lieu d’être.
Accessibilité renforcée
Les organisateurs ont mis un point d’honneur à favoriser les accès à l’église du Pasquart. Une navette reliant la rue à l’église permettra aux personnes qui auraient des difficultés à marcher d’éviter la montée des nombreuses marches qui mènent à la bâtisse. Des indications précises ont été fournies concernant le parking et l’accès en transports publics. De plus, de nombreuses paroisses ont prévu des bus ou organisent des voyages en commun.
Culte d’arrondissement
Di 6 novembre, 16h, église du Pasquart de Bienne, faubourg du Lac 99a, suivi d’un moment d’échange autour d’un apéritif à la Maison Wyttenbach.
Pour les voitures: parking des Musées, Faubourg du Lac 52.
Pour les transports publics: depuis la gare, prendre les bus 1, 5, 6 ou 8 avec arrêt Place de la Fontaine ou Vieille Ville. Pour le bus 5, arrêt Église française et descendre les
escaliers.
Pour les personnes à mobilité réduite: téléphoner au 079 689 68 47.