Au CHUV et aux HUG, l’accompagnement spirituel adapté

Le coronavirus a contraint les hôpitaux à repenser l'accompagnement spirituel. / Source: Istock
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Le coronavirus a contraint les hôpitaux à repenser l'accompagnement spirituel.
Source: Istock

Au CHUV et aux HUG, l’accompagnement spirituel adapté

HOPITAL
Pour réduire la propagation du coronavirus, l’accompagnement spirituel des patients a été adapté aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) et au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).

Aux HUG, les aumôniers ne peuvent momentanément plus réaliser de visites spontanées. Mais ils répondent toujours aux demandes des patients, des proches, des soignants et en cas d’urgence. Ils se préparent, si besoin, à réaliser des cérémonies funèbres sur place, en urgence grâce à un système de garde. Dans certains cas, une seconde cérémonie plus complète dans les jours et semaines suivantes peut être envisagé par les ministres de paroisse.

"Nos fondements" en question

Au CHUV, dans la même idée de réduire au maximum les interactions, les 19 accompagnants spirituels restent à domicile, mais restent mobilisables 24h/24, y compris par téléphone. Chaque jour, une personne de garde continue cependant à répondre aux besoins sur place. Il est envisagé que deux voire plus d'accompagnants assurent la garde simultanément pour répondre aux besoins des patients et collaborateur. La situation actuelle, qui renvoie à « nos questions existentielles, nos fragilités, nos fondements », suscite en effet un certain nombre de demandes d’accompagnements, remarque François Rouiller, responsable du service d’aumônerie.