Etre bien dans son assiette
L’expression «avoir une face de carême» vient de la coutume du jeûne pratiqué en mémoire de Jésus dans le désert juste avant sa tentation. Ne faire qu’un repas par jour; s’abstenir de viande, de poisson et d’œuf; jeûner un repas par semaine pour offrir la somme à une action de solidarité – les possibilités sont multiples, que l’on soit catholique, orthodoxe ou protestant.
Pleine conscience
Peut-être que trop souvent nous mangeons «vite fait» un repas tout préparé, ou en regardant un écran, ou même dans la voiture… Prendre le temps de réfléchir à ce que nous mangeons, ce dont nous avons besoin, aux déchets générés.
Célébrer la vie
Se réjouir du repas qui nous donne des forces, de l’animal qui a donné sa vie, des personnes autour de nous, de la terre qui nous nourrit, savoir dire merci pour l’eau, l’élixir de la vie… Adopter une attitude de gratitude face à cette terre qui nous nourrit, plutôt qu’une attitude de conquérant.
Manger local et de saison
C’est tout à fait possible chez nous, avec un jardin, un balcon, un rebord de fenêtre à cultiver; avec des maraîchers, vignerons, agriculteurs locaux qui ouvrent leurs portes juste à côté de chez nous. (Voir en photo le magasin de la ferme Primapraz de Jean-Rémi Chevalley à Puidoux.)
Réfléchissons à ce que nous mettons dans notre assiette, pour être bien dans notre assiette. Je vous souhaite une belle montée vers Pâques.
Pour aller plus loin
Quelques pistes:
- La petite école pour la terre de Crêt-Bérard.
- Terre créée, terre abîmée, terre promise, aux éditions Olivétan.
- Notre terre extraordinaire, démarche de l’Eveil à la foi, OPEC.
- Dieu, la nature et nous, repères pour une écologie protestante, OPEC
- La soupe au cailloux, album jeunesse, Flammarion.
- Les calendriers de carême, de Pain pour le prochain.
- L’association Des calories pour la vie