Culte patriotique du 1er Août
C’est une bizarrerie de la langue française car, généralement, l’imparfait est utilisé pour évoquer un fait répétitif et ordinaire : quand j’étais petite, je suçais mon pouce.
Quand on évoque un événement unique, exceptionnel, c’est le passé simple qui convient : la naissance de notre enfant fut un bouleversement.
Cette étrangeté révèle un paradoxe. Le conte nous fait croire qu’il parle du passé alors qu’il éclaire notre présent. Ce procédé est au cœur de nombreux récits bibliques. A l’occasion du culte du 1er Août, nous ferons consonner l’un des récits fondateurs du peuple d’Israël avec le récit légendaire de la construction de la Suisse.
«Il était une fois le 1er Août», 10h, à la cathédrale de Lausanne, avec les cors des Alpes de l’Echo du Bois-Rond