Humour biblique
Le petit Paul dit à son papa : « Papa, j’ai bien compris qu’Eve était la femme d’Adam. Mais qui était alors sa belle-mère ? » « Mais Paul, tu sais bien qu’ils étaient au paradis terrestre. Il n’y avait pas de belles-mères ! ».
Que deviendrait-on dans la vie sans un peu d’humour ? Une histoire drôle, un jeu de mots, un trait d’esprit, une exclamation qui fait sourire, une situation désopilante bien racontée... tous, nous aimons écouter l’humour des autres, mais peut-être aussi éveiller un peu de joie spontanée, de complicité amusée, de rires parfois libérés ! L’humour permet de prendre distance et dédramatiser, de trouver de l’insolite, de faire jaillir la vie avec parfois talent et habileté, d’offrir de l’amour avec sensibilité.
La religion prête-t-elle à rire ? Au regard de certains croyants on pourrait en douter. A écouter certains offices religieux, quel ennui ! Et pourtant combien d’histoires de paradis il y aurait encore à raconter ! De bonheurs sur terre à célébrer. Bien plus, Jésus lui-même a utilisé l’humour pour retourner bien des rencontres tendues : « vous filtrez le moustique mais avalez le chameau », dit-il en s’adressant à des religieux tatillons. « Enlève d’abord la poutre qui est dans ton œil avant de vouloir enlever la paille qui est dans celui de l’autre ! ». Quiproquos, franchise provocatrice, situations cocasses, on peut bien imaginer un Christ souriant de la bêtise de ceux qui se prenaient trop au sérieux, enfermés dans leur morale toute faite.
La foi est synomyme de joie. Elle libère de la fatalité, se réjouit des signes donnés, trouve son bonheur dans un détail amusant observé et sait en fin de compte, combien Dieu a de l’humour pour croire encore en des personnes comme nous...
« Heureux ceux qui savent rire d’eux-mêmes, car ils n’ont pas fini de s’amuser ! », disait Joseph Folliet. Dites, vous connaissez l’histoire du chauffeur de bus et du pasteur qui arrivent au paradis ? J’aimerais bien vous la raconter !