Le contexte actuel n’offre pas vraiment de perspectives réjouissantes. Guerre, pauvreté, inflation, réchauffement climatique, inondations, sécheresses, pénurie d’énergie, maladies… Toutes ces nouvelles nous font envisager l’avenir avec une certaine appréhension. Parmi nous, beaucoup sont confrontés aux émotions que cette situation provoque : que faire face à l’impuissance, à la peur et à la colère? Nous laissons-nous paralyser et fasciner par l’insécurité et les menaces, ou sommes-nous capables de nous ouvrir à la force de l’espérance ?

Le Dimanche de l’Eglise 2024 nous emmène dans une quête : où trouvons-nous des sources d’espérance et de confiance ? La foi peut-elle nous ancrer dans l’espérance et nous donner le courage d’agir en temps de crise ? Que devient notre espérance lorsque les solutions tardent à se faire jour ?

Où puiser notre espérance? Cette question est au cœur de notre existence. En effet, une vie sans espérance est impensable, et l’espérance n’est jamais vaine. L’espérance tient tête au malheur. Elle rend l’être humain plus grand que la peur. Elle laisse la porte ouverte aux possibles et permet de vivre dans la confiance, malgré tout.

Le Dimanche de l’Eglise qui a lieu chaque année le premier dimanche de février, est l’occasion pour toutes les paroisses des Eglises réformées Berne-Jura-Soleure de s’interroger sur un thème commun en lien avec la Vision Eglise21, qui se veut de donner des pistes pour être Eglise aujourd’hui et demain.

Une brochure a été élaborée pour aider les paroisses dans l’organisation de cet événement. Elle contient différents témoignages et réflexions bibliques, et même un culte clé en main. Cette année, elle est notamment illustrée par les œuvres du dessinateur de bande dessinée de St-Imier Alain Auderset et par des photos d’un voyage d’échange jeunesse Inter’Est à Madagascar.