La Communauté de Sant'Egidio encourage le dialogue entre musulmans et chrétiens
8 octobre 2001
Condamnation vigoureuse du terrorisme et de la guerre, engagement pour la paix et la justice, au nom de Dieu: tels ont été les points forts soulignés durant deux jours dans le cadre du Sommet islamo-chrétien, qui a aussi décidé de mettre sur pied un Groupe de contact à Rome
La Communauté catholique de Sant'Egidio - qui organise des rencontres interreligieuses depuis 1987- a réuni des personnalités musulmanes et chrétiennes de différentes Eglises pour réaffirmer que, dans la situation difficile provoquée par les attentats perpétrés à New York et à Washington le 11 septembre, ce serait une grande erreur de parler de "guerre de religion", de "choc de civilisations", ou de "lutte entre l'islam et le christianisme". « L'islam est une religion de paix, qui condamne le terrorisme et l'assassinat d'innocents, a réaffirmé avec vigueur le cheikh Yusuf Al-Qaradawi, originaire d'Egypte et actuellement directeur du Centre de recherche sur la "Sunna" (tradition coranique) au Qatar. Répétant ce qui avait été dit par d'autres représentants musulmans, Yusuf Al-Qaradawi a soutenu que "la véritable façon de lutter contre le terrorisme consiste à combattre ses causes", c'est pourquoi, il faut résoudre les questions non réglées, "comme celle de la Palestine, dont les fils ont été chassés et expulsés injustement de leurs foyers".
Se demandant comment il est possible d'arrêter la "radioactivité de la haine", l'archevêque orthodoxe de Tirana (Albanie), Anastasios, a répondu que "chrétiens et musulmans doivent faire leur autocritique et reconnaître leurs propres erreurs. Nous ne devons pas toujours nous justifier en disant que nous sommes victimes des autres."
Se demandant comment il est possible d'arrêter la "radioactivité de la haine", l'archevêque orthodoxe de Tirana (Albanie), Anastasios, a répondu que "chrétiens et musulmans doivent faire leur autocritique et reconnaître leurs propres erreurs. Nous ne devons pas toujours nous justifier en disant que nous sommes victimes des autres."