En Thaïlande, la prostitution enfantine est un problème de « racisme »
7 septembre 2001
Les enfants entraînés dans les filières du tourisme sexuel en Thaïlande sont pour la plupart issus de minorités autochtones pauvres
C’est ce qu’ont appris à Durban les délégués à la Conférence mondiale contre le racisme en regardant la vidéo d’une pasteure thaïlandaise. Ce document, montrant des petites filles parfois âgées d’à peine 10 ans raconter leur histoire, a provoqué une grande émotion au sein des délégués à la Conférence.
Selon Sirirat Pusurinkhan, pasteure de l’Eglise du Christ, les filières de la prostitution recrutent des fillettes de 12 ans dans la quarantaine de communautés autochtones. « C’est une question de racisme, a déclaré Sirirat Pusurinkham, elle-même issue de la communauté Taiya, dont les membres sont répartis entre la Chine et le Thaïlande. Les familles sont pauvres, leurs enfants sont incultes et parlent très mal la langue nationale. Ils deviennent des proies faciles, et les autorités ne s’en soucient guère. »
Les fillettes rencontrées par cette pasteure sont forcées d’avoir des relations sexuelles avec 10 à 15 hommes par jour, un chiffre qui peut monter à 30. Les clients, qui arrivent d’Europe et des Etats-Unis, payent 4 ou 5 dollars la « passe », ce qui laisse à peine aux petites prostituées de quoi se payer un repas. Au sein des quelque 800'000 enfants prostitués de Thaïlande, le taux de propagation du sida est impressionnant.
Selon Sirirat Pusurinkhan, pasteure de l’Eglise du Christ, les filières de la prostitution recrutent des fillettes de 12 ans dans la quarantaine de communautés autochtones. « C’est une question de racisme, a déclaré Sirirat Pusurinkham, elle-même issue de la communauté Taiya, dont les membres sont répartis entre la Chine et le Thaïlande. Les familles sont pauvres, leurs enfants sont incultes et parlent très mal la langue nationale. Ils deviennent des proies faciles, et les autorités ne s’en soucient guère. »
Les fillettes rencontrées par cette pasteure sont forcées d’avoir des relations sexuelles avec 10 à 15 hommes par jour, un chiffre qui peut monter à 30. Les clients, qui arrivent d’Europe et des Etats-Unis, payent 4 ou 5 dollars la « passe », ce qui laisse à peine aux petites prostituées de quoi se payer un repas. Au sein des quelque 800'000 enfants prostitués de Thaïlande, le taux de propagation du sida est impressionnant.