Les Eglises évangéliques du Nicaragua plaident pour un salaire minimum décent
21 août 2001
Le Conseil des Eglises évangéliques du Nicaragua a marqué le début de la campagne électorale en appelant les politiciens à ne pas se contenter de faire des promesses en l'air
Il rappelle que les protestants et les évangéliques sont extrêmement préoccupés par la pénurie d'emplois dans le pays, les faillites de banques qui profitent à certains, les salaires astronomiques de quelques fonctionnaires, la polarisation des principales institutions d'Etat et la situation de famine qui sévit dans plusieurs régions affectées par la sécheresse. La lettre demande la séparation de l'Eglise et de l'Etat, la suppression de "hauts salaires qui sont une atteinte à la dignité des pauvres"; un salaire minimum qui permette d'acheter les 53 produits de base nécessaires à une famille de 6 personnes, l'attribution de 7 % du produit national brut pour les soins de santé, un soutien à la production alimentaire de petites exploitations agricoles et un programme national visant à empêcher la violence contre les enfants et les femmes.
Le Conseil rappelle que le Nicaragua figure parmi les pays les plus pauvres et les plus corrompus de l'hémisphère nord, et appelle les candidats à lutter activement contre la corruption.
Le Conseil rappelle que le Nicaragua figure parmi les pays les plus pauvres et les plus corrompus de l'hémisphère nord, et appelle les candidats à lutter activement contre la corruption.