Mme. Catherine Bellini, directrice du Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies ouvrit le cycle de conférences sur la mondialisation de la responsabilité. Elle insista sur le fait qu'il faut briser le cycle de sous-développement des femmes : mal nourries, mal éduquées, elles donnent naissance à des enfants mal nourris à leur tour. « Éduquez les filles et il y aura l’espoir de voir la fin de la faim dans le monde, voilà le but de mon engagement ».

M. Cornelio Sommaruga, président de la Fondation suisse pour le Réarmement moral, dont dépend le centre de Caux, a souligné les ambiguïtés de la mondialisation en appelant à une mondialisation de la responsabilité. Selon lui, le fondamentalisme du marché ne prend pas assez en compte les êtres humains. Alors, en dépit des avantages, la mondialisation augmente les inégalités entre riches et pauvres. Selon l’ancien président du CICR, "les

pouvoirs économiques ont des ambitions globales, ils doivent aussi avoir un sens global des responsabilités.»

Durant l’été, deux autres directeurs des institutions onusiennes, un évêque et un ancien diplomate suisse sont invités à donner des conférences publiques à Caux. Les rencontres se poursuivent jusqu'au 19 août.