Un colloque pour réfléchir à l’avenir du culte
1 juin 2001
Au début de cette année, l’Institut romand de Pastorale (IRP) a tenu les états généraux du culte protestant
Le colloque a débouché sur une brochure qui fait le point sur l’avenir de la célébration tout en évoquant certaines expériences menées en Suisse romande. Parmi elles, on apprend l’existence à Boudry-ouest, sur le littoral neuchâtelois, de formes alternatives de catéchisme dont un jeu de rôle qui conduit les catéchumènes dans une enquête sur le meurtre du Christ. Le culte de fin de catéchisme se transforme pour sa part en fête, à la fois rituel de passage et bénédiction.
Dans sa réflexion sur l’avenir du culte protestant, Henry Mottu, professeur à la faculté de théologie de Genève et directeur de l’IRP, souligne : « Ma conviction est que notre culte devra chercher son avenir dans une sécularité vécue et réfléchie devant Dieu. Car le charisme du protestantisme n’est ni dans la mystique, ni dans le ritualisme, mais dans l’engagement dans le monde. » Bref, pour Henry Mottu, le culte a toujours « quelque chose d’artisanal, d’expérimental, d’aventureux. Et c’est sa force. » Et le professeur genevois d’appeler à une variation des célébrations, « mais en nous concentrant chaque fois, pour éviter la cacophonie, sur une seule symbolique : la manne, l’action de grâces, le partage communautaire. »
Collaborateur de l’IRP, Olivier Bauer rappelle pour sa part que ces alternatives partent du constat d’un désintérêt croissant pour la forme du traditionnelle du service. « D’où le défi de trouver de nouvelles manières de répondre à l’invitation de Dieu. Dès le moment qu’une initiative est issue de la volonté d’une communauté et non de la lubie d’un pasteur, qu’elle ne se transforme pas en show liturgique, rien ne me dérange. Il est bon que coexistent d’une part la tradition, le rite ; avec, d’un autre côté, des services davantage en prise avec la société. »
§« Le Culte protestant », cahiers de l’IRP, janvier 2001
Dans sa réflexion sur l’avenir du culte protestant, Henry Mottu, professeur à la faculté de théologie de Genève et directeur de l’IRP, souligne : « Ma conviction est que notre culte devra chercher son avenir dans une sécularité vécue et réfléchie devant Dieu. Car le charisme du protestantisme n’est ni dans la mystique, ni dans le ritualisme, mais dans l’engagement dans le monde. » Bref, pour Henry Mottu, le culte a toujours « quelque chose d’artisanal, d’expérimental, d’aventureux. Et c’est sa force. » Et le professeur genevois d’appeler à une variation des célébrations, « mais en nous concentrant chaque fois, pour éviter la cacophonie, sur une seule symbolique : la manne, l’action de grâces, le partage communautaire. »
Collaborateur de l’IRP, Olivier Bauer rappelle pour sa part que ces alternatives partent du constat d’un désintérêt croissant pour la forme du traditionnelle du service. « D’où le défi de trouver de nouvelles manières de répondre à l’invitation de Dieu. Dès le moment qu’une initiative est issue de la volonté d’une communauté et non de la lubie d’un pasteur, qu’elle ne se transforme pas en show liturgique, rien ne me dérange. Il est bon que coexistent d’une part la tradition, le rite ; avec, d’un autre côté, des services davantage en prise avec la société. »
§« Le Culte protestant », cahiers de l’IRP, janvier 2001