GE: l’affaire met les Frères de Saint Jean dans l’embarras.
29 mai 2001
Surnommés les " petits gris " ou les " souris grises " en raison de la couleur de leur habit religieux, les " Frères de Saint Jean " ont pignon sur rue à Genève
Chaque année, ils y organisent le Forum " Amour et Vie " en alternance avec le festival " Agape " qui rassemble des centaines de jeunes suisses et français. C’est dire leur malaise avec la médiatisation de "l’affaire Mère Myriam ". Leur fondateur et actuel responsable, le Père Marie-Dominique Philippe est un intime de Mère Myriam. Il a été son professeur de philosophie à Fribourg, il l’accompagne souvent lors de ces voyages en Hongrie et donne des cours à la communauté. Depuis 1995, la communauté de Mère Myriam est rattachée à la " Congrégation des sœurs et des frères de St Jean ". " Notre lien avec les " Petites sœurs d’Israël " n’est ni canonique, ni juridique, tient à préciser le Père Martin de la Congrégation des Frères de Saint-Jean. Nous partageons le même fond spirituel, et c’est tout. Le Père Martin refuse de se prononcer sur cette affaire. Idem sur les liens entre le Père Marie-Dominique Philippe avec Mère Myriam. "Demandez-le leur directement ", nous répond-on. Ces relations entre les deux responsables vont apparemment plus loin qu’un simple partage spirituel. En 1987, le Père Marie-Dominique Philippe est appelé à témoigner lors d’un
procès civil en France qui opposait Mère Myriam et une ancienne sœur qui avait quitté la communauté. Dans ce document, le fondateur des " Frères de saint Jean " certifie sur l’honneur que dans la communauté de Mère
Myriam, " chaque sœur est libre de partir quand elle le veut ", que " le courrier n’est pas contrôlé " et "qu’il n’y a jamais eu aucune violence ou punition exercée sur aucun membre de cette Communauté depuis sa fondation ".
" Je ne peux pas croire que le Père Marie-Dominique Philippe puisse être sourd et aveugle à ce point, tempête le Père Fülop, aumônier de la mission catholique hongroise à Lyon, il ne dit pas la réalité et la vérité. " Du
côté des " Frères de Saint-Jean ", à nouveau, silence gêné. Le Père Martin n’exclut pourtant pas que sa communauté puisse un jour se désolidariser de Mère Myriam. Quant au Père Marie-Dominique Philippe, âgé aujourd’hui de 88 ans, il a annoncé qu’il allait passer la main.
procès civil en France qui opposait Mère Myriam et une ancienne sœur qui avait quitté la communauté. Dans ce document, le fondateur des " Frères de saint Jean " certifie sur l’honneur que dans la communauté de Mère
Myriam, " chaque sœur est libre de partir quand elle le veut ", que " le courrier n’est pas contrôlé " et "qu’il n’y a jamais eu aucune violence ou punition exercée sur aucun membre de cette Communauté depuis sa fondation ".
" Je ne peux pas croire que le Père Marie-Dominique Philippe puisse être sourd et aveugle à ce point, tempête le Père Fülop, aumônier de la mission catholique hongroise à Lyon, il ne dit pas la réalité et la vérité. " Du
côté des " Frères de Saint-Jean ", à nouveau, silence gêné. Le Père Martin n’exclut pourtant pas que sa communauté puisse un jour se désolidariser de Mère Myriam. Quant au Père Marie-Dominique Philippe, âgé aujourd’hui de 88 ans, il a annoncé qu’il allait passer la main.