Accueilli par des tracts signés Attac-Vaud et des banderoles accusant le FMI d’être le fer de lance de la mondialisation du capital, l’ancien directeur retraça l’historique du FMI depuis sa création par quelques économistes idéalistes qui souhaitaient créer une sorte de coopérative des nations pour aider les pays les plus démunis au sortir de la guerre. Il rappela que 180 pays font partie du Fonds et que la majorité doit y être obtenue pour tous les programmes importants. Partisan d’une mondialisation à visage humain, il appela de ses voeux une solidarité mondiale pour venir en aide aux pays les plus pauvres et rappela que l’engagement citoyen de chacun peut empêcher la mondialisation du profit, une catastrophe écologique et l’exclusion des plus pauvres. Il souhaita que la décennie qui s’ouvre soit celle des engagements tenus. Par ses propos empreints d’humanisme sincère, il coupa en partie l’herbe sous les pieds de ses détracteurs, prisonniers d’un discours à l’emporte-pièce et peu soucieux d’écoute et de dialogue.