La-Chaux-de-Fonds: les Eglises minoritaires s'affichent à la grande fête oecuménique du 3 septembre
24 août 2000
"Chrétiens et heureux de l'être", c'est le mot d'ordre de la grande manifestation organisée par six Eglises du canton de Neuchâtel le 3 septembre prochain à La-Chaux-de-Fonds, et qui se veut ouverte à l'ensemble de la population, toutes croyances - ou incroyances - confondues
Elle réunit les Eglises protestantes et catholiques, ainsi que plusieurs Eglises minoritaires implantées de longue date sur territoire neuchâtelois. Portrait de trois d'entre elles, les Eglises méthodiste, catholique-chrétienne, et évangélique, qui participent activement aux festivités.§LES METHODISTES§Patrick Streiff, vous êtes pasteur à Neuchâtel de l'Eglise Evangélique Méthodiste. Quand a-t-elle été fondée?En 1856. Ce sont des prédicateurs américains qui ont fait connaître les idées méthodistes dans notre pays, ainsi que des Suisses convertis après un séjour Outre-Atlantique.
§Vous êtes de tradition protestante. Qu'est-ce qui vous distingue de l'Eglise réformée traditionnelle?Nous mettons l'accent sur l'engagement personnel du croyant qui doit vivre sa foi par des actes de bienfaisance et de solidarité. Fréquenter l'Eglise locale est aussi très important. Chacun est tenu de s'engager dans la vie de notre communauté. Par exemple, je ne baptise pas l'enfant d'une famille trop distante de notre paroisse. Comme préalable au baptême, je demande à la famille de participer davantage à nos activités. D'autre part, le baptême ne suffit pas pour devenir membre à part entière de notre Eglise. Ce statut s'acquiert à l'âge adulte par un acte d'engagement solennel, résultat d'une réelle conviction.
§Combien y a-t-il de méthodistes en Suisse?Environ 10'000 membres, ainsi que 80 pasteurs. Mais si on se réfère au nombre de personnes qui fréquentent nos activités, le chiffre s'élève à 20'000.
§Et dans le canton de Neuchâtel?Notre communauté regroupe environ 50 personnes, dont je suis le pasteur à temps partiel. Neuchâtel constitue la plus petite paroisse méthodiste de Suisse. Notre lieu de culte se trouve à la rue des Beaux-Arts, en ville de Neuchâtel.
§Quel est le dernier événement qui a marqué la vie de la communauté méthodiste neuchâteloise?C'est l'adoption du français comme langue officielle en 1993. Jusque là, nous étions une Eglise exclusivement germanophone. Cela nous coupait des jeunes et, à terme, menaçait notre survie. Le changement de langue a marqué un nouveau départ.
§De quelle Eglise vous sentez-vous le plus proche?De l'Eglise nationale protestante(ndlr:l'EREN), et des Eglise évangéliques libres qui privilégient le calme et le recueillement plutôt que l'exhibition spectaculaire de la foi.
§De quelle Eglise vous sentez-vous le plus éloigné?Bien sûr, nous différons beaucoup de l'Eglise catholique romaine. Mais, en même temps, j'ai beaucoup d'amis catholiques et me sens très proche de leur spiritualité.
§Vous êtes de tradition protestante. Qu'est-ce qui vous distingue de l'Eglise réformée traditionnelle?Nous mettons l'accent sur l'engagement personnel du croyant qui doit vivre sa foi par des actes de bienfaisance et de solidarité. Fréquenter l'Eglise locale est aussi très important. Chacun est tenu de s'engager dans la vie de notre communauté. Par exemple, je ne baptise pas l'enfant d'une famille trop distante de notre paroisse. Comme préalable au baptême, je demande à la famille de participer davantage à nos activités. D'autre part, le baptême ne suffit pas pour devenir membre à part entière de notre Eglise. Ce statut s'acquiert à l'âge adulte par un acte d'engagement solennel, résultat d'une réelle conviction.
§Combien y a-t-il de méthodistes en Suisse?Environ 10'000 membres, ainsi que 80 pasteurs. Mais si on se réfère au nombre de personnes qui fréquentent nos activités, le chiffre s'élève à 20'000.
§Et dans le canton de Neuchâtel?Notre communauté regroupe environ 50 personnes, dont je suis le pasteur à temps partiel. Neuchâtel constitue la plus petite paroisse méthodiste de Suisse. Notre lieu de culte se trouve à la rue des Beaux-Arts, en ville de Neuchâtel.
§Quel est le dernier événement qui a marqué la vie de la communauté méthodiste neuchâteloise?C'est l'adoption du français comme langue officielle en 1993. Jusque là, nous étions une Eglise exclusivement germanophone. Cela nous coupait des jeunes et, à terme, menaçait notre survie. Le changement de langue a marqué un nouveau départ.
§De quelle Eglise vous sentez-vous le plus proche?De l'Eglise nationale protestante(ndlr:l'EREN), et des Eglise évangéliques libres qui privilégient le calme et le recueillement plutôt que l'exhibition spectaculaire de la foi.
§De quelle Eglise vous sentez-vous le plus éloigné?Bien sûr, nous différons beaucoup de l'Eglise catholique romaine. Mais, en même temps, j'ai beaucoup d'amis catholiques et me sens très proche de leur spiritualité.
