Genève: "Le Caveau" réaffirme sa vocation de théâtre chrétien
4 juillet 2000
Au "Caveau", l’heure est au changement. Récemment nommé au poste de responsable, le comédien Miguel Fernandez a pour mission d’affirmer plus nettement l’identité chrétienne du théâtre
Photos disponibles à l'agence CIRIC, tel 021/ 613 23 83, fax 021/ 613 23 84, e-mail: ciric@cath.ch"Il ne s’agit pas de brandir les Evangiles à toutes les représentations, déclare-t-il, mais de se placer dans une éthique plus spécifiquement chrétienne. Il n’est pas question de faire de la propagande ou de l’évangélisme de combat. Je souhaiterais que les gens ressortent des spectacles enrichis, avec plus de questions que de réponses".
D’après lui, ces nouvelles résolutions n’influeront pas l’habituelle diversité du programme, car même si l’on se place dans une optique chrétienne, le choix des œuvres reste vaste: "Il existe un répertoire immense! Claudel, Molière, Arthur Miller et j’en passe! Il y a des choses à retrouver, des pièces qui nous bousculent, nous interpellent, nous offusquent parfois. Comment réagir face à une foi aussi "béton" que celle de Claudel? C’est tout un questionnement, une culture, qui sont passionnants à explorer et à partager".
Cependant, avant de révolutionner son affiche, "Le Caveau" passera par une phase de transition. Parti en tournée pour présenter "Le roi, le sage et le bouffon", de Shafique Keshavjee, Miguel Fernandez a dû préparer la saison 2000-2001 dans l’urgence. Il en résulte un programme varié, avec divers spectacles de "chanson théâtralisée", dont l’un est un hommage à Barbara et l’autre à Jacques Brel. Plus dans la veine de ses projets, Miguel Fernandez montera seul sur scène au printemps pour revisiter le thème de la création, avec une pièce intitulée "Adam comme un conte".
Aller dans le sens de l’Evangile ne signifie pas obligatoirement mettre en scène uniquement des sujets bibliques ou religieux. Lorsque l’on sait que "Le dîner de cons" aura sa place à l’affiche, on prend conscience de la souplesse des dispositions prises par Miguel Fernandez. "Il me semble que cette pièce a sa place dans un tel programme, car elle se termine par une leçon d’humilité qui donne à réfléchir", dit-il.
En réaffirmant l’orientation chrétienne du "Caveau", Miguel Fernandez tient également à en faire un lieu d’expression pour les artistes qui sont dans cette mouvance et font un travail de qualité. Trop souvent, les médias s’en désintéressent en raison de la réputation d’amateurisme liée aux groupes paroissiaux.
Afin que le renouveau soit complet, "Le Caveau" va s’offrir un lifting estival qui reportera le début de la saison 2000-2001 à la fin du mois d’octobre. Tout sera prêt, alors, pour mettre l’Evangile sous les feux de la rampe!
Photos disponibles à l'agence CIRIC, tel 021/ 613 23 83, fax 021/ 613 23 84, e-mail: ciric@cath.ch
D’après lui, ces nouvelles résolutions n’influeront pas l’habituelle diversité du programme, car même si l’on se place dans une optique chrétienne, le choix des œuvres reste vaste: "Il existe un répertoire immense! Claudel, Molière, Arthur Miller et j’en passe! Il y a des choses à retrouver, des pièces qui nous bousculent, nous interpellent, nous offusquent parfois. Comment réagir face à une foi aussi "béton" que celle de Claudel? C’est tout un questionnement, une culture, qui sont passionnants à explorer et à partager".
Cependant, avant de révolutionner son affiche, "Le Caveau" passera par une phase de transition. Parti en tournée pour présenter "Le roi, le sage et le bouffon", de Shafique Keshavjee, Miguel Fernandez a dû préparer la saison 2000-2001 dans l’urgence. Il en résulte un programme varié, avec divers spectacles de "chanson théâtralisée", dont l’un est un hommage à Barbara et l’autre à Jacques Brel. Plus dans la veine de ses projets, Miguel Fernandez montera seul sur scène au printemps pour revisiter le thème de la création, avec une pièce intitulée "Adam comme un conte".
Aller dans le sens de l’Evangile ne signifie pas obligatoirement mettre en scène uniquement des sujets bibliques ou religieux. Lorsque l’on sait que "Le dîner de cons" aura sa place à l’affiche, on prend conscience de la souplesse des dispositions prises par Miguel Fernandez. "Il me semble que cette pièce a sa place dans un tel programme, car elle se termine par une leçon d’humilité qui donne à réfléchir", dit-il.
En réaffirmant l’orientation chrétienne du "Caveau", Miguel Fernandez tient également à en faire un lieu d’expression pour les artistes qui sont dans cette mouvance et font un travail de qualité. Trop souvent, les médias s’en désintéressent en raison de la réputation d’amateurisme liée aux groupes paroissiaux.
Afin que le renouveau soit complet, "Le Caveau" va s’offrir un lifting estival qui reportera le début de la saison 2000-2001 à la fin du mois d’octobre. Tout sera prêt, alors, pour mettre l’Evangile sous les feux de la rampe!
Photos disponibles à l'agence CIRIC, tel 021/ 613 23 83, fax 021/ 613 23 84, e-mail: ciric@cath.ch