Le projet devrait comporter plusieurs activités: un culte mensuel, une étude biblique ou "café théologique", un repas communautaire, une permanence d'accueil travail-chômage, l'établissement de contacts avec les associations sur place, ainsi que des liens réguliers avec le Conseil de la Région et la Pastorale. Grâce à la Mission urbaine, l'Eglise entend se mêler davantage à la vie de la Cité, en partenariat avec les associations et mouvements plus politiques: "Là où nous allons, il y a des gens, écrit Françoise Bourquin-Gallina, dans le dernier bulletin d'"Evangile et Travail. Il s'agit d'apprendre leur langue, leurs coutumes, connaître leur manière de vivre, de travailler, de se divertir, de se reposer. Il faut quitter la vision rurale de l'église au milieu du village. En ville, les repères sont différents. Ce sont la Migros, l'école, les lignes de bus, les lieux historiques, un square, un banc, un bistrot. C'est l'anonymat jusque dans son immeuble, c'est tour à tour la convivialité et la solitude".