Un professeur de l'Institut de Bossey à Genève accuse le capital financier d'être totalement irresponsable
20 juin 2000
"Nous voici à la veille d'une grande crise. Le capital, en particulier le capital financier, est totalement irresponsable, mais il sera responsable de la crise", a déclaré Julio de Santa Ana, l'un de cinq professeurs de l'Institut de Bossey, rattaché au Conseil oecuménique des Eglises
Il participait au Colloque 2000 "Foi, théologie, économie, Eglises et mouvements sociaux face à la mondialisation" organisé par le Conseil oecuménique des Eglises (COE) et l'Alliance réformée mondiale (ARM) qui s'est tenu à Hofgeismar en Allemagne.
"Si l'on veut mettre fin à l'irrationalité qui caractérise la phase actuelle du capitalisme, il faut formuler des solutions de rechange cohérentes à l'échelon local comme à l'échelle mondiale, des solutions capables de briser et de surmonter la logique de l'idéologie néo-libérale qui dicte aujourd'hui les opérations du capital."
Le professeur uruguayen n'a pas mâché ses mots: "Le capitalisme financier vise la liberté mais impose l'oppression. Il vise le bonheur mais cause peine et souffrances. Il se dit en faveur de la vie mais provoque la mort."
"Si l'on veut mettre fin à l'irrationalité qui caractérise la phase actuelle du capitalisme, il faut formuler des solutions de rechange cohérentes à l'échelon local comme à l'échelle mondiale, des solutions capables de briser et de surmonter la logique de l'idéologie néo-libérale qui dicte aujourd'hui les opérations du capital."
Le professeur uruguayen n'a pas mâché ses mots: "Le capitalisme financier vise la liberté mais impose l'oppression. Il vise le bonheur mais cause peine et souffrances. Il se dit en faveur de la vie mais provoque la mort."