Je jeûne, donc je suis!
Gissela:
«Le jeûne est une parenthèse choisie. Un moment pour donner davantage de place au corps et pour le purifier en toute bienveillance. Dans cette lenteur voulue, il y a aussi un joli espace pour la prière, plus sereine, plus longue. Je ne nie pas qu’il y a des moments un peu durs, mais on en sort fortifié corps et âme.»
Cécilia:
«Je jeûne une fois par année avec le groupe œcuménique de Gland depuis plus de dix ans. J’ai toujours eu du plaisir à démarrer la préparation pour le jeûne qui est, peutêtre, l’étape la plus difficile. Une fois lancé, c’est que du bonheur. Au début du Covid, j’ai trouvé que c’était encore plus facile, car on restait beaucoup à la maison sans voir des amis, sortir au restaurant, etc. Je trouve que cette expérience où on réduit les contacts et les achats libère du temps; ainsi, il est très propice à l’intériorité, à la lecture et permet de se recentrer soi-même. Je ne peux qu’encourager tous ceux qui sont en bonne santé de tenter l’expérience.»
Annick :
«Le jeûne, je l’entreprends souvent avec appréhension. Mais une fois entamé, je n’ai plus envie de déjeûner. En plus de la légèreté physique que je ressens quand je jeûne, je reçois de cette pratique cinq bienfaits:
– Le silence intérieur, le silence dans la tête. C’est grâce au jeûne que j’ai pris conscience que les pensées automatiques prennent de l’énergie. J’en suis arrivée à penser que je mange pour nourrir le mental (pas le cerveau, mais le mental).
– Toucher l’essentiel: il arrive un moment, lors du jeûne, où le corps n’a plus assez d’énergie et qu’il en économise un maximum. A ce moment, il me semble que tout ce qui est superflu, tout ce qui ne sert pas la vie, s’estompe et qu’il ne reste que l’essentiel. La pensée et l’émotion deviennent plus précises, de même que l’action. J’aime cet état.
– Meilleure relation avec mon environnement, notamment avec les plantes et les animaux. Comme l’exercice physique est recommandé durant le jeûne, je profite de la marche quotidienne pour exprimer ma gratitude envers ces êtres qui nous nourrissent tous les jours. Je les remercie également hors jeûne, mais je ne ressens pas la même relation que pendant le jeûne.
– Retrouver, chaque soir, les autres jeûneurs. D’habitude les personnes aiment se retrouver autour d’un verre ou d’un repas. Pendant le jeûne, le repas devient la force du groupe à travers nos échanges et le temps de méditation.
- Prier, rendre grâce, être dans la Présence.»
Rose-Marie :
«Je me réjouis chaque année de pouvoir partager ce moment… et chaque fois un sentiment bizarre me guette! Je peux choisir librement d’arrêter pendant une semaine de déguster des aliments solides… mais combien de personnes sur cette terre n’ont pas ce choix et assez souvent pas d’eau propre pour étancher leur soif!»
Semaine de jeûne
Ce parcours est proposé pour des personnes en bonne santé. Il est nécessaire de participer à l’une des soirées d’information, si l’on désire y prendre part. Les rencontres ont lieu en mars.
- Lundi 24 janvier, à 20h, à la chapelle de Signy, soirée d’information pour la semaine de jeûne du 11 mars au 17 mars à la chapelle de Signy.
- Mercredi 2 février, à 20h, au temple de Vich, soirée d’information pour la semaine de jeûne du 4 au 10 mars au temple de Vich.
Pour les questions de santé, nous suivons le déroulement proposé par la clinique Buchinger, spécialisée dans les jeûnes de longue durée.