Bien des esprits scientifiques vous diraient avec raison qu’il faut logiquement y voir l’action conjointe du faible éclat des astres et des turbulences dans l’atmosphère. On pourrait alors y déceler une image percutante, celle d’une lueur qui traverse malgré tout les siècles et les tempêtes et qui vient jusqu’à nous. Mais, moi, je dis que si les étoiles scintillent, c’est simplement parce qu’elles nous lancent des clins d’yeux parce qu’elles savent…

Elles ont vu naître l’humanité, elles l’ont vue marcher. Ce que l’on dit ici d’elles, elles le disent aussi de nous: «Ils sont si petits et pourtant si grands!» Et bien souvent: «Ils sont si grands et pourtant…»

Elles savent que l’humain a si souvent voulu leur ressembler, au lieu d’être lui-même, il a cru devoir devenir «star» puis est tombé de haut, de très haut, de trop haut! Elles savent que l’homme a voulu escalader le ciel soit dans un désir illusoire et dérisoire de toute-puissance, soit pour toucher Dieu qui semblait si lointain. Et puis elles savent…

Qu’une nuit l’une d’elles reçut une mission exceptionnelle: elle conduirait des mages loin de chez eux jusqu’au moment où ils quitteraient le ciel des yeux pour les plonger dans le regard d’un enfant nouveau-né et y reconnaître le Sauveur, l’Emmanuel: Dieu AVEC nous.

Depuis, si les étoiles scintillent, c’est pour nous dire avec humour et dans un clin d’oeil malicieux: si vous cherchez Dieu, ne regardez pas dans les cieux, rentrez plutôt en vous-même, et regardez-vous les uns les autres.

C’est là qu’il vous attend…

Bon temps de l’Avent et joyeux Noël à toutes et tous!