Les défenseurs des droits humains demandent l’interdiction des robots tueurs
Les robots ne tiennent aucun compte des droits humains et du droit international humanitaire. Avec ces nouvelles armes, l’être humain introduit un développement qui n’est plus contrôlable, a souligné «Human Rights Watch». Les défenseurs des droits humains ont appelé les États parties à la Convention des Nations Unies sur certaines armes classiques à décider l’ouverture de pourparlers sur l’interdiction en 2014.
Selon «Human Rights Watch», le développement des robots tueurs n’est pas achevé à ce jour. Toutefois, d’ici seulement quelques années, cette nouvelle manière de faire la guerre pourrait faire partie du quotidien sur les champs de bataille. Selon les plans de l’armée, les robots tueurs devraient être en mesure de tuer des adversaires humains de manière pleinement autonome.
USA, GB et Israël travaillent sur ces robots
Selon un rapport du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, les États-Unis, la Grande-Bretagne et Israël travaillent déjà sur ces robots. De son côté, le groupe sud-coréen Samsung développe sa technologie en conséquence. Dans la zone frontière avec la Corée du Nord, des robots Samsung montent déjà la garde. «Human Rights Watch» présume que la Russie et la Chine envisagent aussi de fabriquer des robots tueurs.
Les défenseurs des droits humains sont d’avis qu’un accord des Nations Unies devrait interdire le développement, la production, le commerce, le stockage et l’usage des robots tueurs. La Convention des Nations Unies sur certaines armes classiques, en vigueur depuis 1983, a pour but d’interdire ou de limiter l’emploi de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme causant des souffrances excessives dans les guerres et autres conflits armés. (FNA-114)