Pourquoi quitter ce poste après deux années seulement ?

Je me suis engagée de tout cœur et avec toute mon énergie pour notre Église. Le nombre de défis que je dois gérer est devenu trop important pour moi. Je suis responsable du développement organisationnel et de la formation à la RTS depuis le 1^er février dernier. Je suis également maman divorcée de trois adolescents qui ont besoin d’une présence. Pour choisir une image : le nombre de balles avec lesquelles je jongle est trop élevé…

Aviez-vous sous-estimé le travail que ce poste représente?

Non, je ne crois pas. Je n’ai plus la même énergie que lorsque j’ai pris mes fonctions. Je ressens un essoufflement de mon énergie qui fait que je ne peux plus assurer le standard de qualité que je me suis fixé. Étant donné que je ne souhaite pas faire moins bien que ce que j’ai pu réaliser ces deux dernières années, il était temps pour moi de me retirer. J’ai besoin de me recentrer sur ma vie personnelle ainsi que sur mes nouveaux défis professionnels.

Que gardez-vous de ces deux ans?

Cela a été beaucoup de représentation. Mon leitmotiv a été de faire ensemble, d’aller à la rencontre des gens sur le terrain, d’être présente pour tous les partenaires de notre Église, de créer le contact et la confiance. Pour moi, il est indispensable d’être en relation : durant ces deux ans, j’ai assisté à un culte tous les dimanches dans un lieu différent.

Cela a été un privilège de rencontrer toutes ces personnes, de tisser avec elles des liens que j’espère conserver. Ces rencontres et ces personnes sont la richesse de notre Église. Si je ne devais garder qu’un moment, ce serait la dernière Fête de l’Église, en mai 2022, qui avait été un vrai moment fort de rencontres. J’espère voir autant de monde pour la prochaine, le 14 mai à la salle Trocmé!