La fin des vacances est arrivée pour la plupart d’entre nous, marquée par ce moment charnière où l’été cède la place aux routines scolaires et professionnelles. Les parents s’efforcent de réajuster les horaires de coucher, tentant d’anticiper l’inévitable retour à un rythme plus structuré. Lundi, c’était le grand jour : la rentrée. Les enfants, qu’ils retrouvent une classe déjà familière ou découvrent pour la première fois l’école, doivent se plier à des horaires réglés. Entre le dimanche insouciant et le lundi exigeant, c’est tout un monde de transition.

Avec cette nouvelle étape, viennent les résolutions : de nouvelles activités, des cours de théâtre, de basket ou de langues, autant de projets que l’on embrasse avec enthousiasme. Mais avons-nous vraiment rechargé nos batteries pendant les vacances pour plonger à nouveau dans cette course effrénée ?

Peut-être devrions-nous songer à reprendre en douceur, en nous rappelant cette maxime : « Un esprit sain dans un corps sain. » Mais qu’est-ce qu’un esprit vraiment sain ? Est-ce celui qui se précipite à suivre le rythme imposé, ou celui qui apprend à écouter ses besoins, à respecter ses limites ? Nous vivons dans une société où l’efficacité et la productivité dominent, mais à quel prix ? Le vrai défi n’est-il pas de cultiver l’équilibre, de trouver un espace où l’on peut avancer sans se perdre ?

La rentrée est l’occasion de réfléchir non seulement à nos objectifs, mais aussi à notre manière de les atteindre. Dans cette transition, il est peut-être temps de s’interroger : vivons-nous pour les buts ou pour le cheminement ? Comme le dit le rappeur français Orelsan : « c’qui compte, c’est pas l’arrivée, c’est la quête ».