Nous avons besoin de réentendre des promesses
Le nouveau siècle franchit son premier quart. Et ce XXIe siècle se développe de manière bien sombre: les guerres, les massacres, les catastrophes climatiques.
Il y a pourtant une voix… On dit même qu’elle crie dans le désert: «Préparez la route!» Qui peut entendre la voix qui crie dans le désert? Qui peut entendre les voix qui essayent de se faire entendre dans le brouhaha actuel?
L’une de ces voix nous vient du fond des âges. Elle a été celle du prophète Ésaïe, reprise par Jean-Baptiste. «Préparez la route du Seigneur! Les fossés seront comblés, les montagnes abaissées, les courbes redressées, le chemin rocailleux lissé.» Au milieu de notre chemin de désespoir, est-ce que nous pouvons entendre cette voix?
Se préparer, c’est d’abord se mettre en situation de disponibilité. S’ouvrir, se rendre accessible.
Jean-Baptiste conclut avec Ésaïe: «Ainsi, toutes et tous verront que Dieu veut les sauver!» Ce n’est qu’une promesse, me direz-vous. Une promesse de prophète, d’homme qui se fait le porte-parole d’une autre dimension de la vie.
Notre temps a un besoin urgent d’entendre des paroles qui nous ouvrent à d’autres dimensions de la vie. Ne sous-estimons pas les promesses. Elles nourrissent l’optimisme. Elles renouvellent nos forces et notre motivation.
Cette méditation est un résumé d’une prédication de Cédric Némitz, pasteur à Bienne. Elle peut être lue ou écoutée sur www.celebrer.ch.