Construction des infrastructures et des bâtiments, travail dans l’hôtellerie, la restauration ou encore l’agriculture, ces personnes, ont eu des conditions de vie très rude sous nos latitudes. Bénéficiaires d’un permis A, ils vivaient souvent dans des baraquements isolés loin de leurs familles et devaient se soumettre à des employeurs pas forcément prévenants.

L’exposition met en lumière ce chapitre souvent oublié de l’histoire, tout en tirant des parallèles avec la migration économique d’aujourd’hui. En effet, le statut de saisonnier perdure jusqu’en 2002, date de l’exposition nationale qui sera leur dernier chantier. Toutefois, la politique migratoire de la Suisse dispose d’autres permis pour continuer à faire venir de la main d’œuvre de manière sporadique pour des travaux spécifiques avec l’idée qu’ils ne « s’enracinent » pas.