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L’Eglise orthodoxe ukrainienne soutient inconditionnellement la résistance et ravive les tensions avec le Patriarcat de Moscou. Derrière le conflit se cache aussi une autre guerre, moins médiatique et moins sanglante, c’est celle qui oppose les Eglises orthodoxes russe et ukrainienne.

A l’instar de nombreux Suisses, Claude Ruey va accueillir chez lui des réfugiés ukrainiens. Quant à Ioan Ciurin, prêtre de la paroisse orthodoxe russe de Berne, il répond à une dizaine d’appels à l’aide d’Ukrainiens chaque jour.

En Ukraine, où vivent quelque 200'000 juifs, une poignée d’entre eux a décidé de rester à Ouman, ville menacée par la guerre. Ils font partie de la communauté hassidique, branche mystique du judaïsme.

«Plutôt mourir que vivre esclaves de Poutine». Cela pourrait être le mot d’ordre des simples citoyens ukrainiens qui ont pris les armes pour défendre leur patrie. Nous admirons leur courage, et pourtant, le patriotisme n’avait plus vraiment la cotte sous nos latitudes.

Les Yézidis sont les représentants d'une des plus vieilles communautés monothéistes au monde, dont le berceau se trouve en Mésopotamie, à la frontière de l'Irak, la Syrie et la Turquie. L’histoire de ce peuple meurtri est marquée, depuis le 12e siècle, par les persécutions et par l'exil.

Alors que la foi décline, certains politiciens de droite en récupèrent les symboles pour galvaniser leur électorat. Chez eux, le christianisme devient un marqueur identitaire et populiste. Une instrumentalisation de la religion?