Articles « Faut pas croire »

Une année de pandémie vient de s'écouler et avec elle son lot d'incertitudes. Les médecins et les spécialistes nous disent - peut-être pour la première fois - qu'ils ne peuvent pas tout prévoir. On a entendu aussi les politiciens, à l'instar d'Alain Berset, souligner le côté stressant, pour la société tout entière, de "cette incertitude qui dure"...

Depuis l'enfance, Alan Roura a un point d'eau pour horizon. Le navigateur suisse, qui a bouclé il y a un mois son deuxième Vendée Globe après 95 jours en mer, a grandi sur un bateau dans la rade de Genève, puis a vécu, en famille, jusqu'à ses 18 ans sur les océans Pacifique et Atlantique.

Pour savoir qui on est, il faut savoir d'où on vient... Une maxime que nous connaissons tous et pourtant, nous sommes nombreux à être hantés par le poids d'un passé familial ou historique non résolu.

Dans cette période troublée, si pleine d'incertitudes, on voit surgir un peu partout des manifestations de colère. Qu'elle soit révolte ou souffrance, qu'elle procède d'un sentiment d'injustice ou d'impuissance, ou qu'elle soit le résultat d'une manipulation, la colère est décidemment un sentiment qui nous divise. Et pourtant, paradoxalement, c'est aussi un sentiment qui nous unit.

Est-il vraiment possible de mettre face à face une victime et son bourreau pour espérer un dialogue? Quand un crime ou un délit est commis, la justice fait son travail. Mais faut-il ajouter au procès, une rencontre entre l'agresseur et l'agressé? Les esprits peuvent-ils vraiment s'apaiser grâce à une discussion, sans juges, sans avocats et sans procureur? Ou, au contraire, ce face-à-face peut-il être contreproductif et risque d'alourdir la machine judiciaire? 

L'histoire commune des femmes s'écrit avec le sang. Celui qui s'écoule chaque mois de la puberté à la ménopause. Un phénomène naturel qui concerne plus de la moitié de l'humanité depuis la nuit des temps.