Se libérer d'un sentiment destructeur
Contrairement à la colère, qui a un caractère spontané, la haine mûrit dans nos esprits, s’alimente de nos rancœurs, de nos frustrations, au point parfois d’envahir nos pensées. Faisant écho à nos blessures profondes, la haine prend encore mieux racine quand elle est vécue collectivement, d’autant plus qu’une pensée ainsi partagée trouve une forme de justification. Mais tout sentiment qui pousse à ne plus voir en l’autre un frère ou une sœur en humanité doit être refusé: s’il peut blesser celui qui en est la victime, il enferme à coup sûr celui qui lui laisse trop de place.